La Conférence se réjouit de ce que la Cour de cassation vient de décider que la présence de l'avocat en garde à vue s'impose dès aujourd'hui, avant même la date limite fixée au 1er juillet par le Conseil Constitutionnel. La Conférence, qui avait été en 2010, avec de nombreux confrères, à l'initiative de la contestation de la constitutionnalité du régime préexistant de la garde à vue, se tient prête au service de la défense pénale.
Il y a plus d'un siècle, les avocats étaient autorisés à assister leurs clients devant les juges d'instruction : en 1897 déjà, la Conférence participait avec l'ordre à cette révolution. Désormais, l'avocat est donc appelé à assister son client lors des auditions de garde à vue. La Conférence participera à cette nouvelle révolution et assurera son rôle auprès des plus démunis, notamment dans les affaires criminelles.
Aussi, la Conférence, avec l'aide de ses anciens, est toute entière mobilisée pour participer, dès demain et pour l'avenir, aux gardes à vue, et notamment assurer avec l'ordre les gardes à vue en matière criminelle.